Tramontate le stelle

Et se dispersent les étoiles avant l’aube de la victoire dans un fracas sublime de fureur et de nostalgie triste. Des mondes en déconstruction et des nuées sombres à l’unisson. Des tonnerres de chansons à boire et des éclairs de bougies parfumées. Des champs de ruines et de batailles encore fumants des luttes ancestrales et futures et de souvenirs. La réminiscence frappant à la porte de l’esprit vagabond pour construire de nouveaux murs ébréchés dans l’histoire des peuples. Pluie. Orages et tempêtes. Songes et rêveries sur un absolu improbable et enseveli.

Et puis, les temps calmes, les jours heureux et fleuris. Et reviennent les étoiles après l’aurore des défaites dans un silence assourdissant de joies euphoriques. Des océans démontés et des souterrains lumineux discordants. De faibles averses d’avé maria et des ombres venant de charniers suintants. Des montagnes de palais et de lacs sans vents encore assagis par les conquêtes amoureuses à venir et passées. Le réel caressant les fenêtres des âmes errantes pour détruire à nouveau les fondations marbrées et serties d’or et de perles dans les mythologies titanesques. Feu. Canicule et déserts. Concrets et certains sur des sables mouvants au milieu des villes et des églises.

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