J’envisage de purger le trop plein qui pourrait nuire à mes envies estivales et donc, de fournir, ici, quelques réactions, plus que des pensées sur quelques domaines qui attisent le feu dans notre fabuleuse société moderne pré explosion. J’avais déjà posé quelques brides de pensées sur certains de ces sujets et je vais donc continuer de dénouer le fil de cette pelote que constitue le monde comme il va et dans lequel tous autant que nous sommes, nous survivons. D’une manière plus ou moins survivante selon les cas. Mais encore une fois, il ne s’agit que d’envies, de raisonnements, de réflexions totalement personnelles qui n’engagent que moi parce que moi est la personne la plus importante de ma vie, après moi.
Encore une fois, un détail de l’histoire fait que la polémique resurgit, dans mon univers, sur le principe de la religion. Ce sujet est, de plus en plus, tabou et nécessite, pour tous, désormais, de prendre des pincettes pour en parler. Or, il se trouve que, justement, les partisans, les fanatiques, les religieux, eux, n’ont aucun tabou et en parlent en toute impunité et même légitimité. Dans un pays, soi disant laïc, c’est plutôt croquignolet finalement. Donc, je confirme et j’assume que je me moque des religions parce que cela n’a désormais plus à rien à voir avec une spiritualité qui, elle, a ses raisons d’être… La blague religieuse ne me touche plus que sous forme monumentale et architecturale parce que, concrètement, la seule certitude que nous avons sur dieu est qu’il s’agit d’une hypothèse et faire sa vie sur une hypothèse est typiquement ce que le monde actuel cherche à construire… la peur des certitudes qui entraînent des actes désespérés parce que considérés comme justes par des personnes fanatisées.
En reprenant simplement l’idée même de l’étymologie, tout croyant m’apparaît, par nature, comme un fanatique puisque fan (version contractée) d’un concept. Ce fanatisme, même s’il est soft, ce qui est de plus en plus rare à mes yeux, influence grandement le mode de vie de la victime et donc par capillarité, les pauvres abrutis qui subissent ça, dont je fais partie. J’en viens même à me demander s’il ne serait pas plus pertinent, finalement, de supprimer toute religion et de n’autoriser qu’une philosophie ou une spiritualité qui serait créée par chacun, selon ses envies, plutôt que des règles communes qui, en réalité, sont totalement antinomiques et inadaptées avec notre société. Chacun doit pouvoir croire en ce qu’il veut. Mais, est ce que chacun a le droit de faire chier le reste du monde, dont moi prioritairement, avec ses dogmes, ses superstitions et ses rites? Croire en dieu redevient un truc à la mode parce que ça fait bien. C’est une démarche marchante de négliger l’aspect sociétal au profit d’un aspect religieux (et je ne dis pas philosophique parce que, pour moi, cela n’a rien à voir). En effet, si tu pries et si tu crois, tu ne remets pas en cause une société qui t’autorise à pratiquer ta foi de la manière que tu désires. Et, de la même façon, si tu crois, tu peux même faire chier le reste du monde avec ton délire afin que le reste du monde perde son temps à se défendre de cette menace plutôt qu’à le consacrer aux véritables menaces ou combats. Parce que oui, la religion fait chier et fait perdre du temps. Parler de ça, c’est perdre autant de temps pour véritablement faire des trucs intéressants, comme tirer un coup, jouer avec ses gosses, lire un bon bouquin, regarder un truc intéressant à la télé… ou autre, faire des gâteaux ou du jardinage pourquoi pas!!!!
De fait, je me moque de toutes les religions, ce qui n’a rien à voir avec la foi, parce que les religions représentent tout ce qu’il y a de négatif à mes yeux sur cette terre et que je fais ce que je veux. Et ce qui m’est encore plus insupportable concernant le religieux, c’est qu’on me l’impose. J’utilise volontairement le ON parce que l’imposition est multiple et large. Bien sûr, la première imposition vient des religieux , eux-mêmes, qui considèrent avec force que tout le monde doit savoir que eux, ils croient. Parce que c’est bien d’être croyant et qu’il faut que le monde entier sache que machin est croyant et que donc, c’est un mec bien. Je préfère ne pas revenir sur toutes les critiques possibles que je pourrais formuler sur l’interprétation rétrograde du monde que construit les religions. J’ai déjà suffisamment d’ennemis. Clairement, tu crois en dieu de manière ostensible, et quelque soit la religion, à mes yeux, tu vis dans un autre siècle, dans une autre société, peut être même dans un autre monde, mais tu as le culot de me l’imposer. Parce que le deuxième aspect de ce recul dû à la religion, se trouve dans le fait que, sous couvert de tolérance, de respect, de démocratie (lol), de république, de vivre ensemble et de je ne sais quelle construction langagière fallacieuse, la société dans son ensemble accepte et cède et recule en permanence face à l’invasion du « sacré ». Les préceptes religieux de quelle confession que ce soit sont imposés à tous et, à aucun moment, les religieux ne se demandent si c’est bien pour les autres, puisque c’est bien pour eux. Alors je sais que le peu de lecteurs de ce billet pourraient me reprocher de stigmatiser les musulmans. Pourquoi pas… J’ai pourtant dit toutes les religions mais comme l’un des aspects et l’une des vertus essentielles de la religion, c’est la posture victimaire alors soit… je suis un raciste, facho, qui stigmatise les musulmans. OK et? Je n’ai tenu aucun propos répréhensible par la loi, puisque la loi elle -même protège les croyants au détriment des non croyants, et je dis bien au détriment. Alors oui, je considère que les musulmans veulent m’imposer leur mode de vie. Et à la limite, ils ont raison. Puisque l’état leur en donne le droit, la possibilité, la place. Plus encore que l’islam, c’est vers la république et les gouvernements successifs que se tournent mon dégoût. Il est des moments où il y a la nécessité d’affirmer les valeurs auxquelles on tient et auxquelles on croit… Parce que croire en des valeurs n’a rien à voir avec croire en une religion, même si les valeurs peuvent devenir des fois, et qu’il est impératif que le cap soit tenu. Non, il ne me semble pas normal que dans ce pays, on m’impose la vue de parasols noirs qui marchent dans les rues. Non il ne me semble pas normal que dans ce pays, on m’interdise de boire ou de manger à certains moments de l’année ou de la journée. Non, il ne me semble pas normal que dans ce pays, on m’oblige à ne pas avoir certains plats servis, à ce qu’il y ait des horaires de piscine pour certains, à ce que la viande soit tuée d’une certaine façon, à ce que je ne puisse pas regarder une jolie fille, à ce que je ne puisse pas boire d’alcool et tout ce qu’on voudra. C’est renier même selon moi, ce qui a construit ce pays que de se soumettre aux désidératas de ce qui est encore une minorité et de l’imposer à tous. Si l’état ne s’estime plus en mesure de poser des règles de savoir vivre communes alors qu’il décide d’un référendum pour savoir si le peuple a envie de devenir un pays religieux ou non. Et ainsi, d’imposer que ce que le peuple aura décidé. Au moins, je saurais si je peux rester vivre ici ou pas. Et le facho se retire sur ce sujet, sous vos applaudissements.