Sic Transit Gloria Mundi…

Afin d’éclairer les différentes polémiques passées et à venir, je concède avoir un problème majeur avec l’idée de religions… je considère que la foi est un domaine individuel et que je n’ai pas à connaitre les inclinaisons de chacun. Lorsqu’on m’impose une idéologie croyante, et d’où qu’elle vienne, le poil s’hérisse… Chacun fait ce qu’il veut, comme il veut… du moment qu’il me fout la paix. Je continue donc de critiquer les religions, ce qui est totalement différent de l’idée de critiquer la foi. L’idée même de croire en quelque chose, de la même façon que son voisin, me semble tellement déconnectée de la réalité spirituelle que cela implique et sous-entend, que je ne peux souscrire à cette idée. C’est sans doute le nombre, l’idée de foule, de communion vers une même transcendance qui m’apparaît totalement anachronique et désarmante. Je reste plutôt convaincu par les bienfaits de la méditation et donc d’une foi intérieure qui s’approche davantage d’une spiritualité personnelle que d’un combo massif en suivant des chants élégiaques comparables à un ‘Tous ensemble’ du plus mauvais atour. C’est bien la religion selon les dogmes extrémistes de certains et le prosélytisme accentué qui me posent problème et non la foi qui elle, est, et de loin, totalement respectueuse. de la même façon, la pratique d’une quelconque religion dans le respect de l’autre ne peut, pour personne, représenter le moindre inconvénient. Et je fais partie du tout le monde s’opposant au personne.

J’ai aussi définitivement un problème avec LREM, et plus largement avec la quasi intégralité de la classe politique française que je considère incompétente, égoïste, égocentrique, déconnectée et même assez obséquieuse. Ces défauts sont particulièrement rassemblés et condensés dans cette engeance maléfique que constitue LREM qui a la particularité de rassembler l’intégralité de ces défauts et tous les autres, en plus. Si vous êtes un soutien de Jupiteux, vous risquez d’être gêné ou dérangé par certains de mes propos et je ne vous reprocherais pas de quitter ce navire à la dérive que constitue ce profil FB. Je suis définitivement favorable à la démocratie et, même s’il s’agit d’une utopie, je préfère envisager une utopie plutôt que de considérer ces personnes comme représentants du peuple, et donc de moi. J’attends le jour où une véritable constituante populaire sera mise en place et qu’une tabula rasa sera appliquée pour croire que la politique n’est pas mue par de simples intérêts particuliers au détriment d’intérêts collectifs. Nous sommes aujourd’hui dans une oligarchie ploutocrate et absolument pas en démocratie. Il est de ma philosophie personnelle de m’opposer à ce régime qui ne correspond en rien aux attentes de bonheur de la majorité. CQFD.

Je suis également opposé à l’UE sous la forme qu’elle prend. L’idée d’une coopération des états européens sur la base de l’égalité et de la réciprocité est une excellente idée et j’y souscris mais l’UE actuelle ne répond en rien à ce cahier des charges selon moi. (Merci Olivier Delorme Romancier)
Je suis également un pacifiste, je sais que c’est très con comme notion aujourd’hui, mais je l’aime bien et donc, je suis contre l’armée. Je sais aussi que cette posture est totalement utopiste mais passons… Quand je dis armée, je parle des groupes d’intervention militaire… les pompiers ou les gendarmes ainsi même que les crs, soyons fous, ne rentrent pas dans cette catégorie à mes yeux. On ne peut pas être contre l’ingérence et promouvoir en permanence les dérives militaires. Certes, on peut entendre les causes humanitaires mais le troisième budget de l’état et l’envoi massif de troupes et d’armes sur des théâtres de guerre, à l’autre bout du monde, n’ont jamais apporté le but escompté à savoir la paix. Je peux me tromper mais aucune intervention militaire n’a apporté le moindre soupçon d’amélioration pour les autochtones. Le plus souvent, ce qui est proposé comme une intervention pour sauver les peuples et amener la démocratie (avec toutes les formes de précaution à utiliser sur ce terme et sur ce que les politiques en ont fait), se transforme en colonisation silencieuse mais bien factuelle. Evidemment, et contrairement à ce que certains ont voulu penser faute d’arguments recevables pour me contredire, je ne suis en rien, factuellement, raciste. J’ai juste une profonde acrimonie et antipathie pour les cons. Ce n’est pas ma faute si cette catégorie se retrouve dans tous les corps de métiers, dans toutes les religions, dans toutes les strates de la population professionnelles, culturelles, intellectuelles, philosophiques, sportives, religieuses, spirituelles, pelles à tarte, économiques ou autre… Et que cette détermination de la connerie est évidemment complètement subjectif et individuelle. Elle n’a donc que peu de fondements et peu de cohérence. Elle ne dépend que de moi et de mes opinions. Ce n’est pas du racisme, ce n’est que de la protection et de l’hygiène mentale. On peut facilement considérer que cela serait du racisme ou de l’ostracisme afin de s’opposer à une opinion personnelle. Cela ne me dérange pas. Mais ce n’est pas le cas. Il s’agit juste que sur certains sujets, dans certains domaines, je ne parviens pas à être d’accord avec tout et tout le monde. Et principalement les domaines évoqués plus haut. De fait, j’accepte l’augure d »être le con de service ou de servitude. Je ne peux pas catégoriser certaines personnes et refuser de l’être moi-même. On est dimanche, c’est le matin, je viens de rentrer alors si le texte est décousu, j’ai des circonstances atténuantes. La synthèse est simple, au départ, j’aime tout le monde et je me fous totalement des orientations sexuelles, des origines, des croyances de chacun. A partir du moment où ces domaines deviennent la priorité de la discussion, oui, ça me fait chier. On peut discuter de politique, d’histoire, de géo, de géo politique, de sports, de littérature, de musique, d’arts plus largement et de milliards de choses incompréhensibles comme l’amour ou l’amitié ou la paternité mais chercher à m’imposer des idées, c’est peine perdue. Dès qu’on a voulu m’imposer quelque chose dans ma vie, je me suis évertué à faire l’inverse, l’esprit de contradiction, et ce, même si je savais que c’était mal ou autre. J’ai du mal avec ce qu’on m’impose, donc l’armée (et oui, je suis vieux, j’ai fait le service militaire), l’école en tant qu’élève ou enseignant, ont finalement été des tortures pour moi.

Ceci étant mon mur, j’y mets ce que je veux et j’y écris ce que je veux, même si je sais que ce texte extrêmement long ne sera, sans doute, pas lu et sera, de toute façon, assurément, modifié dans les heures et jours qui viennent. Toutefois si jamais vous avez eu le courage de lire cette prose décousue, je vous demanderais de le signaler, de la manière qui vous sied le plus afin que je constate de visu que tout le monde s’en fout. Mais je fais ce que je veux comme chacun d’entre nous.

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