Pensées et discussions de l’aire de nationale (1, 2 et 3) ou dialogue de l’auto fou

Pensées et discussions de l’aire de nationale (1) ou dialogue de l’auto fou

Etre fan de ce mec, ça n’a pas de sens, c’est comme être fan d’une eau du robinet ou d’un magasin Ikea. Théoriquement, je comprends vaguement l’idée mais ça ressemble surtout à l’idée que je me fais des femmes, en France, qui sont les plus belles du monde, puisque je n’ai pas le droit d’y toucher. En fait, on aime ce qui brille par son absence dans nos vies.

Pensées et discussions de l’aire de nationale (2) ou dialogue de l’auto fou

En réalité, je m’en fous totalement de ton affection. Tu m’aimes bien, c’est sympa mais à quel moment, tu te dis que ça m’aide à vivre d’être considéré au même niveau qu’une tablette de chocolat au lait Lindt ? En plus, toi, tu préfères avec des noisettes dedans… T’as autant d’affection pour moi qu’un truc que je trouve dégueulasse. Non, c’est sûr, ça m’aide carrément à vivre. Je me demande même comment je faisais avant. En fait, c’est plus crédible quand tu oublies mon existence et là dedans, t’es vraiment balèze et t’as même pas besoin de noisettes.

Pensées et discussions à l’aire de la nationale (3) ou dialogue de l’auto fou

A force de voir toutes les balises disparaître et mourir un à un tous les phares, il est normal, à un moment, de se perdre au fond des bois, des mers, de la mémoire.
A force de voir tous les sentiments disparaître et mourir un à un tous les souvenirs, il est normal, à un moment, de ne plus rien en avoir à foutre de rien, de tout …
J’aurais bien pris un café moi ce matin

Commence déjà par essayer de prendre une douche.. Les choses complexes, on verra plus tard …

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