Pensées et discussions à l’aire de la nationale (19 et 20) ou dialogue de l’auto fou

Pensées et discussions à l’aire de la nationale (19) ou dialogue de l’auto fou

Evidemment, si j’avais la force, je verserais quelques larmes… Trop de raisons pour ça en fait, mais même plus envie de ça finalement… En tout cas, le reflet des étoiles dans la mer, ça a vraiment toujours de la gueule et ça, ça vaut la peine de verser des larmes. Il reste de belles choses au milieu de tout ça et dormir là où on se pose, avec une couverture d’étoiles posée sur le corps à moitié nu, sur le capot finalement, seul, un sourire aux lèvres en attendant la suite, pendant que les moustiques se régalent, ça finit par faire sens et celui-ci n’est peut être pas interdit.

 

Pensées et discussions à l’aire de la nationale (20) ou dialogue de l’auto fou

– J’ai remarqué que tu t’assoies toujours sur ton capot pour méditer.

– Disons que c’est quand même plus agréable de le faire le cul au chaud.

– Ouais mais là il fait 30 degrés quand même. Tu ne peux pas dire que t’as froid.

– J’ai pas froid mais quand je suis sur mon capot, tu crois que je médite et alors tu fermes ta gueule et je t’assure qu’il y a des moments où je préfère me brûler les couilles et le cul que de t’entendre.

– Mais c’est super méchant ça oh!

– T’as vu quelque part un contrat qui m’oblige à être sympa avec toi?

– Non mais il serait temps de le faire ce contrat.

– Je vais méditer sur la question sur mon capot là.

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