Pensées et discussions à l’aire de la nationale (13, 14 et 15) ou dialogue de l’auto fou

Pensées et discussions à l’aire de la nationale (13) ou dialogue de l’auto fou

 

Alors d’habitude, j’en ai rien à foutre de rien… C’est acquis mais alors en ce moment, savoir que le marseillais est meilleur toubib que le parisien, ou pas, savoir que le gars de Tourcoing peut très bien gérer sa ville et un ministère puisque Tourcoing n’est plus en France depuis ce vote, savoir que Aulas veut jouer la coupe d’Europe avec une équipe en carton, que Camilla (pas Musso) se ferait contrôler et que ça lui fait peur, qu’il y a encore des gens qui croient en l’UE, au marché commun et à toutes ces conneries … j’atteins des zones insoupçonnées du je m’en foutisme primal. C’est quand même ça qui est bien dans la décroissance imposée, c’est que très vite, les vraies choses reprennent leur place et que les réponses apparaissent limpides. Franchement, vivement ailleurs parce qu’ici, ça craint velu mais définitivement je crois.

Pensées et discussions à l’aire de la nationale (14) ou dialogue de l’auto fou

En fait, ce que j’apprécie en ce moment, c’est que je peux parler sans m’autocensurer ou être censuré, ça me change carrément… Après, y a que moi qui m’écoute, alors j’ai du mal à me couper la parole. Et j’ai quand même encore des scrupules à me dire : »ta gueule ».

Pensées et discussions à l’aire de la nationale (15) ou dialogue de l’auto fou

Soudain, là, à regarder les vagues, sur je ne sais quelle plage (j’ai oublié le nom du bled), je me souviens que les aiguilles de l’horloge avancent vite. Un frisson causé par une rafale de vent plus frais. La nuit. Une multitude d’étoiles scintillant au dessus de moi et là, la prise de conscience qu’il reste à peine 3 semaines de survie et qu’après, s’ouvriront, en grand, les portes de l’enfer. On s’amuse, on rit, on pleure, on survit mais la réalité revient toujours nous rappeler que toutes les choses ont une fin et que les meilleures cessent plus vite que les autres. 21 jours et après … les portes se fermeront derrière moi, encore une fois, et forcément à chaque fois, c’est de plus en plus violent et de plus en plus improbable de les rouvrir.

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