Marre aux canards 2… La semaine politichienne de Smig… L’extrême droite et l’extrême centre n’ont ils en commun que l’idée de l’extrême?

Avant propos.

Comme je suis du genre assez con quand je commence, je ne me suis pas contenté de dire que nous étions en dictature. J’ai ajouté que nous étions en dictature menée par un parti d’extrême droite. Ce que je suis taquin quand même.

Propos.

Alors l’accusation d’extrême droite jetée à la face des marcheurs est véritablement quelque chose qui semble avoir sur eux, l’effet de l’eau sur un Gremlins. Pour répondre de cette accusation, là encore, pas d’arguments mais des insultes…

Mais comme je suis con (et je reviendrais sur cette notion de connerie fluctuante), cette fois, j’avais envie de pousser le bouchon vachement super trop loin. D’abord parce que je ne le pense pas vraiment et ensuite, parce que ça m’a toujours fait sourire de voir des gens se défendre n’importe comment sur des sujets pourtant simples.

On m’invita à regarder la définition de la science politique de l’extrême droite avant de dire de telles conneries. J’avoue que lorsqu’on me dit que je dis des conneries, j’aime aller au fond du bout du truc. Et là, en fait, ma surprise fut grande. J’apprends moi aussi des trucs.

« Le terme extrême droite est employé pour classer des mouvements, des organisations et des partis politiques historiquement disposés à l’extrême droite des hémicycles parlementaires. La question de sa délimitation suscite le débat, surtout celle de ses « invariants », mais plusieurs usages en sont distingués.

Auparavant, étaient d’extrême droite les mouvements comme l’Action française, marqués par la défense de la tradition contre l’époque moderne (et emblématiquement, contre la franc-maçonnerie), l’anti-parlementarisme, l’autoritarisme, la doctrine basée sur la race, les idées réactionnaires. Ceux qui se réclament de ces idées aujourd’hui, comme nombre de catholiques traditionalistes, y sont toujours classés.

De plus, le terme est associé aux mouvements défaits par la Seconde Guerre mondiale, tels que le fascisme italien et le national-socialisme allemand, fondamentalement rejetés depuis lors, ce qui en explique l’usage souvent péjoratif.

De fait, l’extrême droite se distingue parfois de la droite par une contestation du capitalisme voire du libéralisme mais s’en rapproche par sa vision des institutions démocratiques. L’ordre spontané que les libéraux trouvent dans l’économie politique, est plutôt l’unité organique de la nation, de la race ou de la communauté de croyants. Par sa croyance en des lois intangibles (surnaturelles ou naturelles), l’extrême droite partage avec les conservateurs le refus de la révolution permanente (auquel répond la métapolitique) et avec Burke, la critique des droits de l’homme.

Enfin, il est à noter que la plupart des mouvements concernés rejettent le qualificatif d’extrême droite. Certains fascismes rejettent la dualité communisme-capitalisme, qu’ils estiment tous deux matérialistes et aliénants — d’où le concept de Troisième voie en France. »

Je la fais simple et je fais comme les marcheurs blancs, je balance du wiki mais c’est pour simplifier et aller vite. Je suis contaminé par la facilité de penser lremiste, je crois.

A partir de cette définition, puisque lrem est ultra majoritaire dans l’hémicycle, on peut considérer qu’il est d’extrême droite… en même temps que le reste. Donc géographiquement, ça marche puisqu’ils sont partout. 5oh la référence politique historique de merde qui va me valoir des menaces encore, je le sens).

Défense de la tradition face à la modernité: effectivement, le projet de base, c’était la modernité. Et puis, Cohn Bendit, Juppé, Raffarin, Collomb, Bayrou… Le nouveau monde, la modernité. Baisser les cotisations sociales, supprimer l’isf, flat tax, exit tax, so old world indeed… Faire du neuf avec du vieux, c’était avant. La modernité, c’est faire du vieux avec des morts et faire passer ça pour moderne.

L’anti parlementarisme: alors le fait de diminuer le nombre de parlementaires et de tout faire pour que ça arrive vite, est ce que ça rentre dans cette case? Ma première idée serait de dire que oui, la seconde aussi d’ailleurs.

L’autoritarisme: il est possible de considérer que la loi anti manifestation, les lois Collomb de privation de liberté, la manière dont sont traités les manifestants tous les samedis, depuis plusieurs mois, (qu’on soit pour ou contre, on ne va pas se satisfaire des images qu’on voit chaque semaine) entrent dans ce cadre. Bien sûr, ça pourrait être bien pire, évidemment, c’est bien pire ailleurs, mais est ce que cela est suffisant pour trouver cela juste et valable? Non discutable? Acceptable?
Doutes…

La doctrine basée sur la race. Effectivement, ce point est sincèrement le plus discutable et fait que, oui, larem n’est pas totalement d’extrême droite. Pas encore. Toutefois, néanmoins, cependant, en outre, le comportement de ce gouvernement à l’endroit des migrants avec des fermetures de ports maintenues, des raccompagnements musclés dans les alpes italiennes ou la loi asile, indiquent une tendance à aller vers des comportements bien nauséabonds existe et se rapproche aussi vite que (vous mettez ce que vous voulez là, j’ai la flemme de pondre une image correcte).

Les idées réactionnaires: entendu, les idées conservatrices qui refusent tout progrès. Juste un exemple parce qu’il me tient à cœur, je crois. Une idée novatrice, demandée par une large majorité des sondés et pas même un référendum, même consultatif uniquement. Rien.
Si le ric est trop dangereux pour l’oligarchie alors qu’il est massivement réclamé, on peut envisager la prise en compte du vote blanc, mais ça non plus, ça ne passe pas.
Pouvons nous au moins exiger la mise en place du casier vierge pour tous les élus, mais vraiment vierge, et non cette loi factice qui, en fait, ne change absolument rien. Une loi qui interdit à Ferrand, O’Petit, le Pen, et d’autres de nous diriger puisqu’ils ont été condamné. Une loi qui interdit que Juppé, un ancien condamné, soit membre de la plus haute instance de l’état et décide pour des millions de gens. C’est juste la base même, le point de départ évident mais c’est trop progressiste semble-t’il.
Il vaut mieux avoir des crapules, condamnées dans les instances dirigeantes. Et l’on s’étonne que ces gens ne soient plus représentatifs et que la confiance soit au dessous de 0. Sur ce point aussi, je ne vois pas en quoi lrem se démarque.

Evidemment, les marcheurs blancs ne peuvent pas être des suppôts de l’extrême droite pour la simple et bonne raison que, la moindre opposition à cette politique est immanquablement, immédiatement, qualifiée de fasciste, nazi ou autre saloperie de l’histoire. Evidemment. Avant même de laisser la vérité apparaître, on discrédite l’opposition en l’affublant de ses propres travers. C’est malin mais ça finit par se voir. Tout le monde ne peut pas être un facho nazi tarte aux poireaux. Et puis, il n’est pas possible d’être un facho quand c’eest un facho qui nous dit qu’on est facho, voyons.

70% au moins des français inscrits n’ont pas voté pour lrem, jamais. Si l’on en croit le théorème de Loiseau qui, elle même, n’est pas très claire, 70% des inscrits sont des fachos. On peut ajouter les électeurs du PS ou/et de lr (quoiqu’il semblerait que ça se discute de plus en plus pour eux à cause de Bellamy) et soyons fous, 60% des inscrits n’ont jamais voté LREM.
La France est donc majoritairement selon les critères marcheurs un pays de fachos. Et je me demande bien ce que cette majorité large et silencieuse attend pour prendre le pouvoir. Le respect des institutions? Le désir de non violence? Le respect de la parole exprimée? Étonnant pour des fachos.

La mise en place d’un système basé sur un libéralisme contrôlé par l’état. C’est pas clair, je le reconnais. En gros, un état fort dans un monde libéral refusant le capitalisme et le libéralisme mais en l’imposant.
En gros, on privatise tout mais on garde un moyen de contrôle à travers quelques nécessités de statuts. Les impôts, les taxes, les services publics indispensables au maintien de l’ordre et de la contestation.
On peut privatiser l’école, les transports, la santé, si tout cela rapporte mais on ne privatise pas la police et l’armée.

Enfin, rejet du terme extrême droite. L’extrême droite est tout sauf extrême droite. ça tombe bien LREM refuse catégoriquement d’être associé à ce terme. C’est étonnant.

Au départ, j’étais dans la provocation. Au final, je m’aperçois que je ne suis pas si loin de la réalité mais je suis un fanatique (de je ne sais quelle religion d’ailleurs), un fou, un dingue, un je ne sais plus quoi et j’imagine que les insultes continuent et j’imagine que je suis bloqué de ce profil, lieu d’échange. J’imagine. Je ne sais pas. J’ai besoin de temps pour me remettre des discussions avec des jupiteux suckers comme j’ai mis du temps à me remettre des discussions avec les eurodolatres. Ces gens qui considèrent encore que l’UE est une chance et qui n’en démordent pas, malgré les évidences, humaines, économiques, politiques, démocratiques, philosophiques, démographiques, intellectuelles, culturelles, financières, idéologiques et même sportives.

En conclusion de ce 2, la France n’est pas une dictature. LREM n’est pas proche de ce que pourrait définir comme l’extrême droite et tout va bien dans le meilleur des mondes parce que ça va tellement mal ailleurs qu’on n’a pas le droit de vouloir mieux et encore moins de se plaindre.

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