Marre aux canards 1… la semaine potichienne de Smig… La dictature de l’extrême centre est elle soluble dans la démocratie ou bien la démocratie n’est elle qu’un prétexte à la diminution drastique des stocks de vaseline envoyés en masse pour les stages de la Fistinière?

Avant Propos.

Alors je me lance dans quatre publications de suite qui devraient assez rapidement faire le tri dans les quelques personnes qui me suivent et qui auront désormais le loisir de ne plus le faire.

Encore une fois, une longue prise de tête virtuelle avec des macronistes qui semblent ne pas pouvoir s’empêcher d’être béats mais ça doit être concomitant avec ce statut ultra précaire de marcheur blanc.

J’avoue que dans un premier temps, les échanges compassés et les jugements péremptoires de cette élite intellectuelle m’ont incité à la provocation gratuite. Je le reconnais volontiers mais, face à l’aveuglement, la bêtise, l’intolérance et l’arrogance, je cède vite à la tentation, ce qui fait que je ne suis d’ailleurs plus enseignant. Pas assez de patience face à ce qui est incompréhensible pour un cerveau doté de toutes ses capacités cognitives, même si celles ci sont limitées comme les miennes, je le reconnais.

Propos.

Le postulat de départ est simple.
Sous les aspects bien pensants de la marche forcée vers le pire, j’ai prétendu que le régime politique, dans lequel survivait actuellement la France, s’apparentait davantage à une dictature qu’à une démocratie. Quand même.

Je n’ai eu pour seul argument pour contrer cette assertion, que la fameuse logorrhée vomitive lobotomisée du :
« La France, c’est pas une dictature, c’est bien pire ailleurs, t’as qu’à aller y vivre, na! » (Je ne sais plus si le na! était cité mais comme c’est à peu près le niveau que j’accorde à ce type d’arguments, ça fonctionne pas mal…).
On a donc un retour en force de la catharsis inversée, ce fameux phénomène qui consiste à dire que, comme il y a pire ailleurs, c’est que ici tout va bien. Peut être que, sur ce premier point, je n’ai pas été diplomate, je le fus encore moins sur le second.

Je posais la définition commune du dictionnaire de ce qu’est la dictature: « Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un individu, d’une assemblée, d’un parti, d’une classe », et j’attendais gentiment qu’on m’opposât de vrais arguments. En tout cas, autres que le célèbre: » c’est pire ailleurs ».

Autant abréger tout de suite le suspense, il n’y eut pas d’autres arguments que des liens wiki montrant que l’ONU considère la France comme une démocratie fragile et à améliorer.

Le simple fait que l’ONU considère que la France soit une démocratie à améliorer aurait dû mettre la puce à l’oreille de mes interlocuteurs mais j’étais déjà l’obtus, le fanatique, l’imbécile et des petits noms de Loiseau qui vont avec et qui vont bien.

L’honnêteté m’oblige à dire que certains me dirent que le pouvoir n’était pas en France concentré dans les mains d’une seule personne. Outre le fait que ce n’est pas ce que dit la définition, je me demande toujours où vivent ces gens.

Evidemment, cela n’est pas propre à la caste actuellement dirigeante et ce fait est installé depuis longtemps mais il atteint aujourd’hui un paroxysme rarement atteint. en tout cas à ma connaissance mais je suis jeune.

Ce qu’on appelle oligarchie, parce qu’on ne peut l’appeler autrement, ne semble pas exister pour certains et j’avoue que cet aveuglement m’étonne et m’étonnera sans doute longtemps.

Le pouvoir exécutif est l’apanage des dirigeants. Le pouvoir législatif est aujourd’hui détenu par le parti gouvernemental et, de toute façon, le palais royal présidentiel gouverne à coups d’ordonnance. Le pouvoir judiciaire est sévèrement mis à mal depuis toujours et sous contrôle de l’exécutif, depuis toujours. Le pouvoir médiatique est contrôlé par une dizaine de conglomérat financier qui ont largement financé la campagne de l’enfant roi. C’est tout à fait légal mais il devient difficile de considérer que la presse qui survit à coups de subventions soit réellement indépendante. Le peu de médias indépendants qui subsistent sont, de toute façon, mis dans de telles situations de contrôle et de surveillance que ça semble compliqué. Le pouvoir numérique semble lui aussi particulièrement surveillé entre les censures incessantes et inexpliquées sur FB et les tea time entre Mark et Jupiteux, le doute n’est pas permis. Le pouvoir monétaire est de toute façon hors de France donc ça ne compte pas. Je ne sais pas s’il y a d’autres pouvoirs qu’on peut nommer et s’il existe des pouvoirs qui échappent au contrôle de la caste dirigeante mais comme ça, à froid, je ne vois pas.

Puisque les hystériques marcheurs blancs du monde de demain qui était hier, considèrent que nous sommes en démocratie, ce qui fut le seul argument martelé, avec celui de la catharsis inversée (C’est pire ailleurs et la France est une démocratie, na!), il ne pouvait y avoir de débat, d’ailleurs on ne débat pas avec un marcheur, quoiqu’il arrive, on a tort.

N’ayant pas vocation à rendre intelligent ou attentif le vide sidéral, je me contentais de déposer la définition de la démocratie afin d’expliquer ce qui pourrait être intéressant comme alternative et le système dans lequel nous n’étions absolument pas: « Le terme démocratie désigne le plus souvent un régime politique dans lequel les citoyens ont le pouvoir. »

A partir de là, pour eux, mettre le nom de quelqu’un qui représente les autres, c’est faire valoir un pouvoir. Pas de contrôle, pas de possibilité de révoquer, d’amender, de contredire, d’imposer, de contester, de quoique ce soit… t’as mis un nom dans l’urne et tu fermes ta gueule. De toute façon, si tu manifestes, on te dégomme.

Ah oui! Arguments d’opposition ultimes, l’armée n’est pas dans la rue, il y a des partis d’opposition qui ont le droit à la parole et si j’étais dans une vraie dictature en France, je serais déjà au minimum en tôle (je l’ai déjà dit ça non? ).

Alors, l’armée n’est pas dans la rue, il faut dire que depuis que l’état d’urgence est devenu l’état de droit commun grâce aux lois Collomb, la police se suffit à elle même dans la répression et le maintien de l’ordre. Maintenir l’ordre, c’est important.

D’autre part, une vraie dictature qui se respecte a souvent des partis d’opposition si la dictature n’est pas militaire (oui, parce que la dictature peut être autre chose que militaire oui… ça aussi ils découvrent.). Il suffit simplement que les partis d’opposition soient diabolisés mais sans véritablement remettre en cause le système établi et tout ira bien.

En réalité, ce qui m’a conforté dans cette idée que l’état de dictature était proche, c’est la manière dont les marcheurs blancs se sont jetés sur moi à coups d’insultes et de caractérisations extrêmes, allant de Hitler à Mao en passant par Staline. En soit, je m’en fous, c’est juste qu’à partir du moment où tu rejettes la parole de l’autre en la caricaturant et en la méprisant, on n’est pas loin d’une sorte de barbarisme et imposer le silence à toutes paroles dissidentes est aussi un rapport dictatorial assez évident.

Eux, ils savent, ils ont raison, les autres sont des cons et doivent la fermer parce que la démocratie marcheuse, c’est ça. Tu fermes ta gueule, si t’es pas fan de Pierre François et de Kéké les mauvais tuyaux.

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