La semaine politichienne de Smig – Nos vies deviendront nos morts

 

 

Je pense même que le doute n’est plus permis …

Le nouveau monde n’existe pas, il n’est que le phénix véreux de l’ancien monde. Tout ce que la politique du 20ème siècle a construit de plus déplorable, de plus lamentable se retrouve à suivre et à approuver les délires divins d’un enfant qui voulait être dieu. Toutes les momies frelatées et rejetées dans les basses fosses sont ressorties d’outre tombe chateaubriantesque pour reprendre leur activité principale, à savoir nous pourrir la vie. La douceur paloise, la bourgeoisie sucrée bordelaise ou la rigueur de Stuttgart étaient des échappatoires presque dignes pour ces surnuméraires. De même que les Venise verte poitevines toléraient avec bienveillance les errances anglophones d’un bossu au milieu des vaches.

Ils auraient dû entretenir leurs pensions et pré carrés mais non… il a fallu qu’un vrp européiste de pacotille ne les ressorte, un à un, de la naphtaline pour nous abreuver, encore une fois, des essences et des flagrances les plus nauséabondes. A grands renforts de peste brune et de messages subliminaux nous rappelant, en permanence, faussement, que l’UE, c’est la paix, le gang des postiches s’accroche à un pouvoir contrefait et symbolique.

Il y a une sorte de certitudes dans l’avanie générale. Si ces gens sont capables de se présenter et de croire que leur voix politique a encore un sens et un écho, c’est que nous allons vraiment très mal. Si la sauvegarde de nos valeurs passent par le retour de ceux qu’on croyait décédés alors il ne faut plus s’interroger sur notre futur. Il sera notre passé.

En fait, j’ai beau faire le clown tout le temps, tenter l’humour pour détendre une atmosphère viciée, chercher le sourire pour cacher les larmes, je deviens de plus en plus ce clown triste de notre enfance face au spectacle indigent que nous offre cette prétendue élite politique et penseuse. Je suis triste et rien ne me réjouit vraiment en ce domaine.
Une sorte de marche en arrière permanente et urgente qui ne fait que nous ramener vers les temps les plus obscurs que ceux qui nous y mènent ne font que dénoncer. Ils nous entraînent vers une chute éternelle et destructrice et passent leur temps à nous dire que tout autre alternative serait une chute éternelle et destructrice. La fin se rapproche tous les jours davantage et est moins loin qu’elle ne l’était hier mais kl’idée même de précipiter son arrivée n’était pas nécessaire.

A force, nos plaisirs deviennent des peurs. Nos envies deviennent des angoisses. Nos souvenirs deviennent vraiment des souvenirs.

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