La semaine politichienne de Smig – Mais je ne suis pas psy …

 

N’ayant aucune compétence en la matière, ni la moindre velléité d’en acquérir une quelconque, je ne me risquerais pas à une analyse psychiatrique, ni même psychologique des personnages.
Il serait quelque part incongru, qu’un individu comme moi, se permette le moindre avis ou jugement approfondi sur la superficialité cognitive d’une équipe dirigeante en décomposition mentale.
Toutefois, il ne semble pas nécessaire de disposer d’une faculté particulière d’analyse pour constater avec stupeur, ou au minimum avec surprise, la déliquescence, désormais quotidienne, d’un panthéon divin déjà passablement brinquebalant.
Les derniers feux d’une civilisation paraissent s’éteindre à la vitesse des interventions joviennes dans le royaume dont le prince est un enfant.
A chaque jour, les frasques d’un sérénissime prebubere s’accompagnent de révélations sur quelques mignons parvenus et désormais intouchables.
Fustiger les fautes de goût vestimentaires fluorescentes ou les utilisateurs permanents de caravanes, après avoir juré, tous ses grands dieux, puisque certains semblent encore au dessus des lois des hommes, qu’on ne l’y reprendrait plus dans l’usage des petites phrases, n’était qu’un état quotidien, banal, normal, classique, sain des premiers de cordée institutionnels.
Certains se sont essayés, de manière ignominieuse, à convoquer les sœurs zombres et les frères exterminateurs pour défendre ce qu’il était encore possible, mais illusoire de défendre. L’usage d’un point g, qui ne se fait plus dans les soupirs de jouissance mais plutôt dans les hurlements hystériques d’une passionaria télévisuelle ou d’un frisotte bruxellois sans cheveux, devient le nouveau sport médiatique d’une cour obsolète et totalement dépassée par les évènements et les enjeux.
À la violence physique des regards, maintenant, à moitié expressifs, des membres qui ne fonctionnent plus par paire, s’ajoutait déjà une violence verbale, les deux s’accompagnent, ainsi, dorénavant, d’une violence idéologique définitivement ancrée et encrée.
L’opposition, la rébellion, la contestation ou même, plus simplement, le juste doute posé sur une politique divine inégalitaire, injuste, liberticide, mortifere, inepte, inefficace, intolérante et mal traitante, s’accompagne, non plus en procès d’intention, mais bien en condamnation de crimes contre l’humanité et en assimilation au camp de la haine, du mal, du pire, des ténèbres.
Être sceptique sera officiellement, aujourd’hui, considéré comme la marque évidente d’appartenance à l’idéologie aryenne et même bonne aryenne. Alors même que cette pensée n’est en rien, jamais, à aucun moment, ni même de très loin, le propos.
En accusant, condamnant, stigmatisant l’opposition dans une case antisémite afin d’éviter l’usage de l’argumentation qui, désormais, est définitivement impossible pour défendre l’indefendable, les partisans de l’incompétence unioniste jovienne finissent de se discréditer alors même qu’ils étaient déjà passablement conchies.
A vouloir ériger en dogme, une politique désastreuse, les premiers de cordée bas de plafond en viennent à utiliser un certain godwin, qui ne demandait rien à personne et qui se retrouve convoqué, plusieurs fois par jour, pour légitimer l’abject.
De plus, s’appuyer sur de telles méthodes, alors qu’elles ne sont en rien le propos, met véritablement en danger, ceux qui n’étaient pas concernés et qui ne voulaient pas l’être pour ces raisons religieuses, culturelles, cultuelles ou gastronomiques. À force de crier au loup, quand cela n’a pas lieu d’être, on sait comment fini le berger, qui n’était ni Pierre, ni Laurent et encore moins aurore, ah aurore, et que ce que l’absence d’arguments politiques, économiques, pertinents entraîne les dérives que l’on prétend combattre.
Utiliser l’horreur, pour justifier l’horrible, est le symptôme des perdus idéologiques et des démunis cérébraux mais je ne suis pas psy.

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