Tant va la cruche à l’eau…. Et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne. Soudain, le grand empire juvien se fissure sous les coups des gilets de sauvetage. Jusqu’ici, rien n’impliquait que l’on se penchât sur ce phénomène. Certaines personnes n’étaient plus satisfaites d’une société qui est, pourtant, simplement dans la continuité de ce qui se fait depuis des décennies mais, soudain, la goutte d’eau, qui n’est en réalité que la énième versée, devenait imbuvable. A aucun moment, les pompiers pyromanes ne s’interrogèrent sur leur propre responsabilité. Toujours la faute des prédécesseurs, de ceux d’avant mais là, ceux d’avant, ce sont ceux qui sont toujours là alors, forcément, ce discours devient compliqué à défendre. Demain, des gens, de simples gens, vont manifester, bloquer, marcher (ironie quand tu nous tiens), pour signaler finalement, simplement qu’ils existent.
Ce gouvernement des nuages a réussi l’exploit, à travers des phrases ineptes et des comportements déplorables et répétés, à accentuer la contestation. Une gestion toute en contritions tardives, en mea culpa larmoyants et en passages médiatiques tous plus pathétiques les uns que les autres afin de continuer cette fameuse cristallisation qui intervient la nuit pour ceux qui savent et qui ramènent les jours les moins clairs à une vitesse non plus de marcheurs blancs mais plutôt d’hélicoptères de ministre de l’écologie se posant joyeusement dans un lieu sauvage pour serrer la pince à des ours réinstallés.
Il eut été tellement plus sage de prendre acte du mécontentement, de travailler, enfin, à satisfaire le peuple votant ou, au moins, encore une fois, à ne pas l’humilier davantage. Mais non. Il faut le menacer, d’une part. Lui dire que la moindre action pourra être réprimée et sera condamnée et il faut, d’autre part, insister lourdement sur la récupération politique inexistante d’un mouvement, pour le discréditer, avant même qu’il n’existe. Alors demain, enfin, les fachos seront identifiables. Tous les extrémistes de droite seront vêtus de gilets jaunes. C’est ce que le Hermès des temps modernes veut faire falloir, sans lui le 17, parce que Jupiter est en souffrance comme tout est incontrôlable mais si les choses échappent, c’est peut être qu’elles ne sont pas contrôlées et si tel est le cas, alors, à qui la faute ? Et qui est appelé à contrôler cette jacquerie puisque c’est le mot à la mode ? Le joueur de poker ou la flamme sur la place publique ? Il n’était pas prévu que demain un facho comme moi aille faire bronzette sur un quelconque piquet de blocage avec bbq et fumigènes mais les dernières menaces du joueur de poker inutile et du porte parole sournois futur ex maire utopique de la capitale ainsi que les différentes torches lancées par le « sans moi le 17 » m’incitent à reconsidérer ma position et à assumer définitivement ma position de rouge brun comme le nomment certains en faisant un tour nonchalant parmi les gilets moches de survie en milieu hostile.
Alors, on annonce l’argument écologique. La nécessité de supprimer le fioul, l’essence et le diesel et de passer au tout électrique. C’est Marcel François qui, en grande pompe, sur tous les médias qui veulent bien encore accueillir la voix éraillée des mensonges abscons, réclame, en urgence, qu’on fasse appel, massivement, à son futur ex employeur nucléaire pour nourrir cette masse électrique. Il faut, et c’est le message de l’écologiste druckerien, sortir au plus vite du nucléaire, en privilégiant l’électrique produit par la maison mère énergétique du gouvernement, AREVA. Le dieu des dieux avait annoncé qu’il n’était pas opposé aux lobbies, loin de là. On vérifie finalement, chaque jour, la véracité de cet adage mais surtout, surtout, il ne faut pas faire de vagues, ni jaunes ni d’une autre couleur. Le sommeil des dieux est non négociable.