Jusqu’ici, tout va presque bien pour lui,
Usées jusqu’à la corde, les arguties
Pour expliquer l’inexplicable.
Il fait de longs discours imbitables,
Tout est apparats, or et fatuités
Entre le mensonge et le détaché.
Rien n’est jamais plus creux que l’Aurore
Loin des sublimes décors et des trésors,
Envoyés par courrier présidentiel.
Nul n’y croit plus, ne reste que les séquelles
Faites aux flash ball, aux insultes répétées
Avec une diabolique précision d’horloger,
Ni excuses, ni repentis, ni pitié
Tant qu’il y a de la haine, y a du plaisir
Que les pauvres souffrent à en mourir,
Une marche forcée unioniste.
Il fallait du sang, il fallait des larmes
Versées sous le feu et le bruit des armes.
Oubliées les promesses utopistes,
Utilisés tous les artifices,
Le mensonge d’état et la lâcheté
Avec cette pointe de mépris
Issue des représentativités.
Tout est bien calculé et bien fini,
Entre le bas peuple et l’oligarchie,
Tu as déjà choisi d’aider tes amis.
Rien ne saurait te faire changer d’avis
Et tout va donc continuer ainsi,
Routine classique conservatrice
Ordre de laisser l’instigatrice
Imposer sa loi dévastatrice.