Parce qu’on grandit et que les choses et les gens passent…

L’expression de sentiments devient un exercice qui, au final, se montre de plus en plus compliqué et, peut être même, totalement déplacé… En effet, dans cette ère du zapping à tout va, les sentiments et émotions fonctionnent à l’avenant. Chaque évolution de la société s’accompagne d’une évolution des mœurs. Le divorce est autorisé et désormais on peut totalement ignorer son ex. Toutes les choses que nous avions aimées chez l’autre deviennent soudain désuètes et même parfois, très souvent même, les qualités se transforment en défauts rédhibitoires. Ce qui nous a séduit chez l’autre n’est plus qu’un vague souvenir qui, au final, suscite dégoût. Déjà, durant la relation, souvent, certains cherchent à changer l’autre et, c’est, en fait, assez incompréhensible. On est séduit par ce qu’est l’autre mais pourtant, on vise à transformer ces points d’accroche, d’accointances. Ce qui nous séduit chez l’autre, c’est l’autre, alors vouloir le changer apparaît paradoxal. Je t’aime mais je veux que tu changes.

Il en va de même en amitié où les déceptions sont plus fréquentes mais tout aussi violentes. Personne n’est parfait évidemment mais quand tu as l’impression de te mettre en retrait pour quelqu’un, de t’oublier, de te comporter comme ce qu’on appelle un ami et que, en retour, tu reçois une trahison ou, en tout cas, ce que tu considères comme tel, la déception n’en est que plus vivace et marquante. Aujourd’hui, on change de partenaire aussi vite que les sites de rencontre le permettent, on change d’amis au grès de la vitesse de diffusion de la fibre. C’est ainsi et il ne s’agit pas de le contester mais simplement de constater que les rapports humains les plus profonds et sincères sont, eux aussi, touchés par le zapping et que cela aussi contribue à la création de cette saudade. On sait que les histoires d’amour finissent mal en général et il en va de même apparemment pour les histoires d’amitié. Le « ami pour toujours » a disparu. Tout devient kleenex et c’est avec une certaine tristesse teintée de nostalgie que tout cela arrive. Ce n’est pas une critique sur un quelconque individu précis (en fait si, mais il ne le saura jamais) mais juste le constat qu’il existe aussi en amitié cette notion d’obsolescence programmée et d’utilité. On sert les intérêts de l’autre et tant que l’on répond à ces critères, on est dans la place mais au moindre écart de conduite et de route, on sort du champ des possibles et des vivants.

C’est lorsque la nuit vient à poindre son nez mutin, que la lumière décroisse et que les songes deviennent solitaires et vagabonds qu’apparaissent les souvenirs et les visages que l’on croyait et même que l’on espérait avoir oubliés. Alors on s’accommode de la présence de ces fantômes et de ces esprits du passé et, en réalité, on ne conserve que peu d’images concrètes de ce qu’était cette relation. Il en est ainsi des hommes et de leur construction mentale, du passé qui, parfois, se heurte au présent. Parce que ça déborde de bons sentiments mais qu’au final ça dégouline de différences, et qu’à force de différences, il y a éloignement naturel.  Ni tristesse, ni haine, ni amertume, le simple constat qu’on a vécu et que dans cette vie, on a croisé l’autre, plusieurs, différents, de nombreuses fois et que l’histoire n’est que recommencement parce qu’on ne change pas; on continue.

Quand j’étais différent….

A force, on se retrouve plongé dans une sorte de nostalgie construite de toutes pièces parce que les événements sont de plus en plus déprimants. De plus en plus, de nouvelles mauvaises , d’actes minables, d’attitudes liberticides…. mais tout passe… on ne peut plus rire de tout, on doit rendre des comptes sur tout, nos propos sont surveillés, nos pensées vont être contrôlées… mais tout passe… Il ne s’agit pas de s’offusquer sur la politique de Macron (main sur le cœur toussa toussa…), c’est devenu inutile et chacun peut mesurer, chaque jour, à quel point l’arnaque était belle. (Juste pour expliciter, le matin, on nous certifie que la France s’opposera de toutes ses forces à la reconduction du contrat des glyphosates… le midi, finalement on se donne trois ans pour en sortir, et en définitive, ça sera 5 ans parce que l’UE a décidé que ça sera 5 ans et pis c’est tout…). Non, il est inutile de remettre une couche… Mais cela contribue à faire de ce momentum, une période désagréable et même plus que cela. Cette époque ne donne pas envie d’être vécue parce que tout est aseptisé, parce que même ceux qui se prétendent révoltés, révoltants, révolutionnaires sont les premiers à accepter la bien-pensance et la bienséance. Sortir du rang c’est se condamner à se couper de ce que le monde attend de nous. Tout, aujourd’hui, se construit autour du consensus mou, il ne faut choquer personne, il ne faut heurter personne, tout doit être lisse et lavé plus blanc que blanc. Evidemment personne n’est supérieur à qui que ce soit en rien, tous égaux. Désolé mais non… nous ne sommes pas tous égaux. Comment pouvons nous être égaux à partir du moment où nous sommes tous différents? Il semble important, à un moment, de choisir son camp. Soit nous voulons une société uniformisée, dans laquelle tous sont considérés comme équivalents que l’on soit noir, femme, juif, nain ou chauve ou bien chacun est différent et chacun se démerde. Mais voilà, nous sommes dans le fameux « en même temps ». Il faut être différents mais être pareils. C’est le jour où nous pourrons tous être différents et assumer cette différence que nous pourrons oublier ces différences. Le fait de vouloir uniformiser tous les rapports et tous les codes construit cette société et nous empêche d’être ce qui devrait être nous.

Toutefois, nulle part il n’existe de mouvements qui viseraient à conforter nos différences. Il ne faut dire de mal de personne, il ne faut avoir de pensées divergentes sur rien. On se dit que certains subversifs n’auraient jamais eu droit de cité aujourd’hui et seraient factuellement immédiatement considérés comme des dangers pour l’état comme nous le voyons pour certains. Cette volonté de lisser les différences, d’uniformiser, s’appuie sur le retour de la novlangue, ce principe qui permet de faire de tous, des membres au service et agrégés à une société. Personne ne sera à part. Le discours tenu est celui de l’entretien des différences alors qu’en fait, il s’agit d’uniformiser. Il faut penser printemps, il faut être asexué, il faut être vegan, il faut être tolérant, il faut être tous. Chacun d’entre nous doit devenir un représentant parfait de l’ensemble. Il ne s’agit plus d’une société du 1+1 mais une société du 1=1. Alors ce travail sur la durée porte ces fruits, nous sommes tous les mêmes, avec les mêmes rêves, les mêmes buts et les mêmes envies. Le divergent est mis au ban de la société. Et nous nous complaisons dans cette uniformisation. Ainsi soit-il puisque la révolte ne vient pas, ne viendra pas… et quand nous serons tous les mêmes, quelque soit notre couleur, notre religion, notre sexe, notre taille (d’après vous est ce que « taille » qui suit « sexe » est volontaire ou non? ), notre physique, nos préférences dans quelques domaines que ce soit alors il sera trop tard mais nous serons bien… apparemment….

Dieu vomit les tièdes…

Exaspéré… Outré… Lassé… Epuisé…. Il est venu le temps des cathédrales (ça tombe pile dans le thème) mais surtout le temps de la saturation subie par les gens cohérents, rationnels et logiques… Sur le principe et à la base même du concept, il n’y a pas de raisons de s’opposer. Chacun cherche et trouve sa propre béquille: clopes, sexe, drogues, alcool, jeu, kebab ou tarte aux quetsches, etc, etc, etc… et cela n’a, au final, que peu d’importance. Chacun se construit comme il peut et avec le matériel dont il dispose pour éventuellement tenter de s’en sortir… Toutefois, cette totale utopie construite il y a des millénaires pour se dédouaner des erreurs humaines et donner des explications bancales à des phénomènes totalement explicables mais non assumés prend une place bien trop importante et illégitime dans les vies de tout un chacun, aujourd’hui. Un phénomène dont personne n’a jamais prouvé l’existence, si ce n’est par une argumentation par l’absurde, et qui devient la ligne directrice de toute la population mondiale. Personne n’a jamais réussi à prouver son existence (raisonnement par l’absurde: ça prouve bien qu’il peut exister parce que personne n’a jamais prouvé sa non-existence… On dirait du Perceval…). Alors clairement, si Dieu (ou on l’appelle comme on veut : Simca 1000, table de chevet ou tournevis cruciforme) existe, ça fait un moment qu’il est parti en congés et sa RTT dure depuis un moment et est très loin de s’arrêter. Par contre, tous les supporters (ou suppôts, ou suppositoires) eux, n’ont pas oublié de faire chier le monde avec leurs bondieuseries ridicules, inadaptées et vulgaires.

Désormais, il est impossible de poser la moindre critique, le moindre jugement rationnel sans être taxé de anti machin ou de…isme ou …iste concernant tout ce qui pourrait avoir trait avec une quelconque pratique génuflexive. Sous prétexte que les méchants blancs ont colonisé (avec tout ce que cela sous-entend comme horreurs et ceci n’est absolument pas remis en cause) l’intégralité du monde connu, il est impossible de dire la moindre chose sur quoique ce soit. Sous prétexte qu’il y a 70 ans, le monde a totalement dégoupillé (et ceci n’est absolument pas discutable), il est désormais impossible d’émettre la moindre critique constructive. Alors, merde… Commençons par le début… Il paraît que Dieu est unique et que toutes les religions tolérées sont monothéistes. Ok, donc les gars sont tous fans du même mec mais, parce qu’ils ne l’appellent pas pareil, ils se tapent sur la gueule jusqu’à la mort et font chier ceux qui n’avaient rien demandé. Déjà, ça commence costaud.

Ensuite, quelque soit la religion, il parait que le grand barbu est amour, paix, miséricorde, joie… Plouf, plouf…

Enfin, il est prévu qu’il apporte le salut, la purgation, la sublimation et pourtant, il semblerait manifestement que, plus tu pries Dieu, plus tu es dans la merde. Normal, tu passes ton temps à le perdre en te roulant par terre plutôt que de chercher du boulot ou de faire des trucs constructifs. Lui, il est partout. Nous, pauvres mortels, nous avons déjà du mal à être à un endroit donc forcément…

Exaspération, lassitude, énervement, congestion cérébrale…. La religion catholique n’est plus trop critiquable, en ce sens qu’il n’y a plus rien à critiquer dans une religion qui considère que son maître à penser doit être un homme blanc habillé en robe, puceau qui vient t’expliquer qu’il ne faut pas être gay et que baiser tout court, c’est pas bien… donc clairement, next….

Désolé, mais ça n’est pas parce qu’il y a 70 ans, le peuple élu (on ne sait pas par qui, ni pour quoi mais on s’en fout… ) a connu le pire génocide de l’histoire de l’humanité, qu’aujourd’hui, il est impossible de dire que l’état d’Israël a une politique de merde et fait de la merde. J’ai beau chercher, je ne vois pas le lien entre les deux.  Ce n’est pas parce qu’il y a eu les camps (et ceci n’est pas discutable) qu’on ne peut pas dire que l’attitude victimaire permanente des juifs provoque une réaction d’exaspération et de rejet (au minimum) de la part des gens qui s’en foutent… et ils sont nombreux… A force de crier au loup… (J’ouvre volontairement une parenthèse personnelle parce que je ne vais pas m’exprimer pour la terre entière que je ne connais pas, mais, ok, il y a eu la Shoah et toutes les horreurs qui y sont associées, et ceci n’est pas discutable,  mais ce n’est pas une raison pour être taxé d’antisémite dès qu’on dit quoi que ce soit… les humains font très souvent de la merde et bizarrement les croyants beaucoup plus que les autres… Donc les croyants juifs ne sont pas épargnés par cette critique. Les juifs ont vécu pendant des siècles dans des ghettos (Venise, private joke ) et aujourd’hui, ils parquent eux-même une population dans un ghetto. Basta… Ceci n’est pas non plus discutable. Donc juif ou pas, cela n’a rien à voir… Le fait est que la politique d’Israël, sur de nombreux points, est indigne du genre humain et le dire ne fait pas de l’émetteur un nazi hystérique… Par contre, le simple fait d’être critiqué parce qu’on le dit, montre bien que le fascisme ou le nazisme ou le racisme intellectuel fonctionne à géométrie variable et ne se trouve pas forcément là où la bienpensance voudrait le mettre. Tu critiques Israël, tu es un facho nazi antisémite. Tu critiques Macron ou le PS ou Sarko ou Le Pen ou Mélenchon, tu es un gars bien qui réfléchit avec sa tête et qui argumente. (Un gars ou une fille parce que si j’écris un gars.e , ça va encore être mal interprété).

Désolé, mais ça n’est pas parce que le méchant homme blanc a colonisé différents pays qu’il ne faut pas critiquer une religion qui classe les humains en différentes catégories plus ou moins valables selon l’humeur. Il y a le bon croyant et le mauvais croyant, il y a la femme, il y a l’apostat, il y a l’impie, il y a le noir… On classe… on range… On range selon les délires d’un illettré perdu dans le désert qui a des hallucinations à cause de la chaleur et qui massacre tout ce qui bouge autour de lui en épousant 3 femmes dont une avait 9 ans. Une religion qui prône la paix en considérant que certains doivent être esclaves et d’autres doivent être supprimés, bizarrement je ne sais pas mais il y a un truc qui ne passe pas… Donc parce que c’est une religion, il est interdit de la critiquer alors que, honnêtement, il n’y a rien de véritablement indispensable dans ces bouquins. Parce que tout cela s’appuie sur des bouquins. 3 bouquins dont 2 furent écrits par on ne sait pas qui et un par Dieu lui-même alors qu’il n’existe pas… On doit donc gérer sa vie selon la parole de quelqu’un dont personne ne sait rien. Nous n’écoutions déjà pas nos parents et on nous a toujours dit qu’il ne fallait jamais écouter ni suivre les inconnus. Clairement, définitivement, sincèrement, honnêtement, toute pensée qui s’appuie sur un raisonnement religieux ne peut être considérée comme une pensée. Il s’agit, au mieux, d’un conditionnement, au pire, d’un endoctrinement qui n’a, de fait, rien à voir avec la raison.  Si la raison devait véritablement l’emporter, les livres ne seraient que ce qu’ils sont réellement, à savoir d’excellents romans avec des batailles, des intrigues, du sexe, des émotions mais sûrement pas de la spiritualité. Il n’y a absolument rien de spirituel dans les religions. Il n’y a que fanatisme et aveuglement.

Pour J.G et S.C

 

 

Et soudain apparaissent les chaines…

Je n’avais pas, a proprement parlé, prévu de commenter ce sujet puisqu’il n’en est plus un pour moi depuis longtemps, mais je m’aperçois à travers diverses réactions que je suis bien obligé d’admettre que nous ne vivons pas tous dans le même monde. Certains découvrent aujourd’hui par le biais des médias que l’esclavage existe dans le monde. J’en ai déjà fait l’écho dans un billet précédent et je n’avais pas forcément envie de revenir sur ce sujet mais découvrir l’indignation totale suscitée par CNN me laisse songeur. Il ne s’agit pas de comparer la violence découverte récemment. Simplement l’esclavage est banal et banalisé dans de nombreux pays et il était même totalement légal dans certains pays jusqu’il y a récemment. Cette pratique, au delà même de l’aspect « culturel », appartient à un spectre religieux également. Il ne s’agit pas non plus de stigmatiser (mot à la mode qui ne veut rien dire mais ça fait la maille) l’islam parce que des pays majoritairement chrétiens pratiquent aussi l’esclavage. Ce qui me surprend le plus, c’est que les députés découvrent (ou semblent découvrir) cette pratique parce que, soudain, un journaliste de CNN s’est perdu en Libye. Ce sont donc bien les médias qui décident des indignations du public et même en l’occurrence des politiciens. Encore plus étonnant, ces indignations sont ciblées. La Libye ne représente plus aucun danger et il est donc beaucoup plus aisé de la critiquer alors qu’il est évident que l’esclavage en Libye est un épiphénomène à l’échelle de l’esclavage de masse que l’on voit dans le sous continent indien. Mais l’Inde c’est un énorme marché potentiel alors surtout il ne faut pas toucher et puis l’Inde, c’est la plus grande démocratie du monde (pouf pouf). Evidemment, bien sûr, l’esclavage en Libye est une abomination mais l’esclavage tout court plutôt que l’esclavage libyen. Mais admettons… On a donc des députés qui s’indignent, un gouvernement qui critique, une opinion publique scandalisée, des journaux qui font du buzzz, très bien… et donc? On fait quoi? on agit comment? on propose quoi? La France a voté une loi confirmant que l’esclavage était un crime contre l’humanité. Donc le gouvernement se doit d’attaquer en justice les gouvernements libyen mais aussi indien, pakistanais, bengali, chinois, ouzbek, russe, éthiopien, ghanéen, marocain, mauritanien, algérien, indonésien etc etc etc (carte en source).

Je réitère mais on fait quoi? D’ailleurs, bizarrement, on le voit, l’esclavage existe, même chez nous, en France, en 2017. Nous sommes, encore une fois, bien prompts à critiquer les autres pays mais incapables de balayer sous nos tapis moisis. Comme les gouvernements successifs se montrent incapables de gérer une situation intra muros, on en vient à critiquer, juger, condamner des pratiques ancestrales dans d’autres pays. L’hypocrisie des dirigeants français qu’ils soient politiques ou médiatiques devient, pour moi, extrêmement pesante. Encore une fois, je ne prétends pas avoir la solution, vous n’avez pas voté pour moi mais, juste à un moment, les promesses de Jupiter (main sur le cœur… toussa toussa) on attend de les voir se concrétiser. il devait changer le monde et d’abord la france… on attend… déjà il a découvert l’esclavage, il est sur la bonne voie. Toutefois, sur ce problème précis, il est clair que Macron n’y est pour rien… enfin pas plus qu’un autre et moins que d’autres même d’ailleurs… juste la surprise de découvrir que des gens découvrent… Et je parle bien ici de l’esclavage à l’ancienne et non de l’esclavage moderne. Je parle de chaines matérielles, réelles et visibles et non celles bureaucratiques ou informatiques.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Mauritanie

https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/200813/afriqueesclavage-les-versets-du-coran-encourageant-lesclavage-des-non-musulmans-par-les-musulmans

https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_le_monde_arabo-musulman

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/21/la-mise-en-esclavage-d-africains-est-elle-plus-acceptable-en-mauritanie-qu-en-libye_5218060_3212.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

https://www.facebook.com/brutofficiel/

https://www.lci.fr/international/migrants-vendus-aux-encheres-en-libye-tripoli-ouvre-une-enquete-pour-esclavage-cnn-onu-ong-2070879.html

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=867507916765497&set=a.433675170148776.1073741838.100005188908645&type=3&theater

D’une époque sans intérêt…

Il y a maintenant plusieurs jours que je n’ai rien publié. Les affres de la vie m’en ont empêché et les sujets deviennent au final, quand on les regarde vraiment, répétitifs.

Que dire? Que le porte parole du gouvernement est le secrétaire général de son parti, et que c’est normal, que cela ne choque personne? Ou bien que, soudain, parce que CNN le dit, l’esclavage dans les pays du Maghreb est inadmissible? Alors qu’il a toujours existé? Qu’il n’a jamais cessé depuis 1500 et qu’aujourd’hui on s’en émeut? Que Filoche va être viré du PS, alors que tout le monde le croyait mort, (le PS et non Filoche, quoique…) parce qu’il a partagé un tweet pourri? Que le PSG a encore gagné un match contre un club du championnat de France? Vous admettrez que tout cela n’a rien de très excitant au final… Que si on veut gagner un prix littéraire, il faut écrire un truc sur la seconde guerre mondiale et c’est quasiment dans la poche? Ce qui montre, encore une fois, comme si nous avions besoin de preuves sur ce sujet, que notre époque n’est pas romanesque et que même il n’y a pas grand chose de très intéressant à raconter. Pour schématiser, la littérature n’est pas extrêmement intéressante, le dernier Morrissey est une déception, c’est le bordel partout dans le monde (même le Liban s’y remet; ça faisait longtemps qu’on avait pas parlé du Liban), on découvre l’esclavage, nous avons un gouvernement minable, le foot, tout est déjà joué à l’avance… De quoi pouvons-nous parler? Du temps qui passe et de la nostalgie, saudade, d’une époque éculée, écoulée, disparue… et à quoi bon? Le monde n’est pas beau mais il ne vaut pas la peine qu’on pleure dessus… Et comme toutes les choses qui pourraient entretenir un tant soit peu, les discussions autour du gigot dominical ou du réveillon qui approche, sont devenues sans intérêt, on peut s’interroger sur la qualité des festivités à venir… Symptômes d’une époque sclérosée et futile où tout se vit au rythme du zapping et où on a déjà oublié Saint Martin ou la Somalie au profit du premier ministre libanais et ainsi de suite et ainsi soit il. Ce n’est donc pas par paresse que je disparais momentanément sans doute mais, simplement, parce que les sujets sont futiles, insipides… Si vous avez en réserve des sujets qui peuvent s’avérer, même seulement un peu, motivants, je suis preneur mais objectivement je ne vois rien qui, en ce moment mérite, qu’on en discute. L’écriture inclusive? Nous savons tous déjà comment cela va finir… Le consentement sexuel des mineurs à 13 ans, une muleta agitée devant les yeux des contestataires pour détourner des vraies priorités… 2 affaires en 6 mois qui nécessitent l’intervention du législateur sur ce sujet donc on pond un truc vite fait sur un coin de table sans juger les conséquences et les répercussions, la politique française quoi… rien de neuf sous le soleil… Il ne nous reste plus qu’à nous concentrer sur la nouvelle version de Football Manager parce que ça, au moins, c’est la vie, comme le gras… Et d’ailleurs, comme j’ai besoin de m’exercer en prévision de mon projet (il y en a 2 en fait ), n’hésitez pas à me proposer des sujets…. je prends et je me forcerai parce que la seule chose que je retiens de tout ce qui se passe actuellement c’est que nous nous forçons pour beaucoup trop de choses mais comme tout passe… et bien, ça passe…

C’était mieux avant… parce qu’après c’est pendant. (texte invité)

Réflexion du matin : moral en berne s’abstenir de lire. Précision ultime : je vais bien. 🙂

Je suis là, posée au mitan approximatif de ma vie. Nous sommes le 3 novembre 2017. Le jour est gris pâle mais il ne pleut pas. C’est l’heure vagabonde du café noir qui fume, goûtée, rallongée avec délices et nécessité: lundi, on rentre.
Assise là, je m’interroge et je regarde en arrière. Je regarde le temps passé, si proche, si loin. Et je fais ce constat saugrenu : c’était mieux avant.
Dépasser la nostalgie narcissique pour tendre vers une idée plus générale qui s’abstrait de ma personne.
« C’était mieux avant » signifie une sorte d’instant de grâce suspendu que nous n’aurions pas vu passer mais que nous aurions éprouvé, un peu comme si nos vies s’étaient accordées, un temps, avec les aspirations du monde. Un peu comme si tout avait été, un temps, synchronisé : les moyens importaient peu, nous allions, sans coup férir, vers le meilleur, le mieux, vers plus d’égalité, de justice. Vers LE progrès. Nul n’en aurait douté. Nul n’aurait osé. Tous semblaient convaincus de la nécessité.
Nous avancions ainsi, incapables d’imaginer une possible régression, incapables de penser que d’autres, déjà, en avaient assez des leçons de l’Histoire et fomentaient des complots bientôt à ciel ouvert, sans la moindre vergogne. D’autres déjà s’appropriaient la vie des autres, leur temps à des fins mercantiles. D’autres, les mêmes, préparaient l’ignorance propice à la servitude, l’envie propice au sommeil sans rêve vrai. D’autres, toujours, flattaient les ego, les guidaient vers cette abondance qui semblait à portée de main et les détournait de leurs semblables. D’autres, dans l’ombre d’abord, au soleil aujourd’hui, préparaient le monde dans lequel nous vivons.
C’était mieux avant. Que ne l’avons nous su.
(Pas de passéisme, pas de nostalgie, là. Le simple constat de l’aveuglement béat et collectif qui nous a menés où nous sommes. Si le bonheur et le confort amollissent, notre vie d’aujourd’hui en est la preuve éclatante.
Pas non plus d’oubli, il y avait des pauvres avant et du malheur, bien sûr. C’est à eux que notre absence de vigilance coûte aujourd’hui, d’une certaine façon, à eux, toujours plus nombreux et toujours plus différents.)

par MG

 

De l’Education Nationale ou de ce qu’il en reste, Acte III, scène 2

A partir du moment où le corps enseignant est circonscrit dans une méthode, un univers, un moule, il devient presque impossible que l’enseignement puisse échapper à cette uniformisation. Il faut réussir les examens, les concours pour entrer dans la société régie par le marché du travail et le monde de l’entreprise. Alors évidemment nous pourrions critiquer ou conspuer le système capitaliste qui contraint tout individu à être ce que la société exige qu’il soit ou devienne. Nous le pourrions. Ce serait encore une fois se ranger du côté de ce système sociétal. Cet univers nouveau de l’excuse perpétuelle. S’excuser pour tout, tout le temps et plus souvent encore parce que les excuses permettent de tout faire passer même l’indigne, même l’indicible. « J’ai pas payé mes impôts depuis 5 ans mais je suis ministre du budget?… Pardon…. »; « J’ai dit que les français étaient des fainéants? Mais non… vous n’avez pas compris c’est de la pensée complexe… vous êtes trop cons pour comprendre, voyons, désolé… ». Voilà, tout passe parce que les excuses sont plus fortes que les sanctions, parce que les sanctions sont, de toute façon, données par des « sanctionneurs » illégitimes alors rien ne sert de s’arrêter dessus. Plus rien n’est grave, plus rien n’a d’importance. Alors à quoi pourrait servir les règles de vie en société, la culture commune, le libre arbitre ou le sens critique puisqu’il faudra agir comme le cadre le définit et s’excuser d’exister. La moindre sortie de route est excusable et pardonnable du moment qu’elle ne remet pas en cause le système. Et c’est bien là tout le paradoxe. On prétend, d’un côté, nous donner les armes pour construire une pensée personnelle et réfléchie mais de l’autre, la moindre pensée subversive est annihilée, détruite et spoliée. Ainsi, la véritable leçon de l’éducation n’est plus de penser par soi-même ni de construire un raisonnement mais plutôt d’adopter le raisonnement commun, de ne jamais faire de vagues. Etre un bon petit soldat.

Bien sûr, la plupart des tenants de la bienséance vont nier ce fait et c’est leur droit le plus strict.  Toutefois, plus les jours passent, plus mes cheveux tombent et plus je ne vois autour de moi qu’un monde déliquescent. Il ne s’agit pas de dire que c’était mieux avant parce que avant je n’y étais pas et que de toute façon je ne sais pas revenir en arrière mais simplement de voir, de constater que ce qui se construit chaque instant autour de nous n’est pas ce qui me convient. Alors, évidemment, mon avis, tout le monde s’en fout et c’est le jeu mais puisque j’estime que la société n’est plus qu’un uniforme commun au plus grand nombre, je fais action de différence et je dis avec mes petits bras musclés et ma voix de baryton tuberculeux que je ne sais pas entrer dans ces cases, que je suis pas équipé pour être le gendre idéal, ou le mari précautionneux, ou le père attentif ou encore l’enseignant qui va éviter les vrais sujets parce que ça pourrait être dangereux. Dangereux pour qui? Celui qui lance le débat? Celui qui ne répond pas comme on attend? Alors, je prends les risque pour moi et les dangers qui vont avec et tant pis pour moi… je ferai des excuses… L’éducation Nationale ne forme pas des hommes (au sens humains), elle forme des obéissants, des reproductifs, des copieurs. Elle vise à fournir au capitalisme la main d’oeuvre nécessaire à la poursuite de l’économie ultra marchande. Elle construit, avec quelques décennies d’avance, le clonage. Chacun d’entre nous est interchangeable et remplaçable par un autre. D’un côté, la flatterie égotique impose que nous soyons tous uniques et différents mais, de l’autre, elle fait de nous tous des ingénieurs en informatique.Il s’agit quand même d’une superbe réussite idéologique. Faire croire à la très grande majorité que tout le monde est différent et que cette différence doit être mise au profit de l’uniformité. Tous différents mais tous pareils. On peut toujours continuer à fermer les yeux et se persuader que l’école n’y est pour rien, comme dans un sursaut digne de l’instinct de survie d’une institution incapable de suivre l’évolution sociétale mais, plus encore, de véritablement se remettre en question sur ses fondements et ses croyances. Mais, tout comme les parents et la cellule familiale cherchent à faire des enfants des gens bien intégrés dans la société, l’école participe, clairement, à cette déconstruction individuelle programmée afin de nous faire entrer de force dans le moule à gâteaux.

Le problème de ce genre de texte est que tous vont y voir le cri dépité et même dégoûté d’un être aigri. J’aurai beau dire qu’il ne s’agit en aucun cas d’amertume, je sais déjà que la majorité des endoctrinés vont trouver ce texte provocateur et peut être même injurieux. Si tel était le cas, il ne s’agirait que d’une preuve de plus pour moi que le fait de ne pas penser ou agir comme le dicte une entité invisible supérieure représente le mal. Il est toujours plus simple de considérer que le mal est celui qui n’est pas dans la majorité bien pensante. La majorité a toujours raison même quand elle a tort. La majorité représente le bien, ne pas être dans le camp consensuel, c’est exposer sa différence et ça devient gênant. Néanmoins, toutes les différences ne sont pas bonnes à exposer. Le fait d’avoir une pensée discordante et argumentée fait partie, pour moi, des différences valables. Se définir comme appartenant à une société marginale, quasi sectaire, parce que ça fait bien d’être à part, c’est du rognon de veau: » Je suis végan parce que c’est hype, je suis bisexuel tendance chronophage, herbivore à poils roux antifas, bouliste-skieur parce que c’est trop cool », c’est du tripotage de nœud marin. Se définir comme être existant devrait s’apparenter à être soi-même avec toutes les difficultés que cela suppose, vouloir impérativement se reconnaître dans une boîte en carton c’est juste ne pas s’assumer et considérer que le nombre sera toujours plus fort que moi parce que le nombre a raison alors que moi, c’est moins sûr.

De l’Education Nationale ou de ce qu’il en reste…. Acte III, Scène 1

Encore une fois je ne vais pas me faire que des amis mais au diable les varices… faire ce que j’ai été déterminé à faire sans réflexion plus poussée que simplement celle que l’on m’ordonne de construire, de tenir, toute cette stratégie semble plutôt être le moyen le plus simple, le plus rapide pour arriver vers ce à quoi ils nous ont destinés et mon esprit de contradiction m’oblige à repousser cette alternative ou tout du moins à la regarder dans les yeux et à convenir avec moi-même qu’elle ne me convient pas. L’éducation, sous sa forme scolaire, vise à offrir au plus grand nombre des capacités d’analyse et de sens critique. Bon… il est dommage de constater chaque jour que c’est un échec lamentable et cuisant. L’école devient un peu plus chaque jour une garderie à grande échelle qui maintient les élèves qui y passent dans un niveau médian d’analyse totalement conformiste et absolument pas subversif. Le but de l’éducation nationale est clairement de maintenir un niveau de dépendance constant pour tous.

Tout commence avec le recrutement et la mise en place des enseignants. L’état a mis en place la nécessité d’un diplôme à Bac +5 pour accéder à la possibilité d’enseigner et ce, à quelque niveau que ce soit. De la maîtresse de maternelle à l’enseignant de philosophie en prépa, il y a obligation d’avoir au minimum un bac +5 désormais. Ce Master 2 peut s’obtenir dans n’importe quelle discipline, toutefois, en contrepartie de cette nouvelle exigence, a été créée une nouvelle filière : Sciences de l’éducation. On peut donc, et même l’on doit donc, avoir, pour enseigner les premiers principes de lecture comme les fonctions mathématiques les plus complexes, un diplôme qui n’est absolument pas monnayable sur le marché actuel du travail. L’enseignant doit avoir un bac +5 de prof. Dès le départ, la reconversion, si jamais celle-ci doit avoir lieu un jour, est quasiment impossible. Vous avez un diplôme de lecture et de déchiffrage de théories pédagogiques pour grossir le trait, théories qui, en plus, souvent, pour la plupart, s’avèrent totalement inutiles ou inadaptées in situ. Le lobby des pédagogos a été tellement performant qu’il a réussi à faire croire à des politiciens incompétents qu’il était essentiel de connaitre l’ensemble des théories impraticables en classe pour pouvoir enseigner. Il est impératif de connaître toutes les possibilités de l’évaluation ou du programme pour gérer une classe. Que l’essentiel du métier d’enseignant se trouve dans la faculté à construire des grilles d’évaluation, des utilisations des compétences ou dans la présentation des séquences et la construction des séances. En gros, êtes-vous bien formatés pour être un bon formateur ?

Vous voilà donc détenteur d’un diplôme de M2, totalement inutile et inadapté. Vous avez obligation de ne pas vous être trompé de chemin de vie. La bascule est assez compliquée à mettre en place. Toutefois, ce diplôme n’est pas suffisant. Loin de là. On exige ensuite de vous que vous obteniez un concours. Il ne s’agit pas du BCG ou du permis de conduire mais d’un concours plutôt pointu (que ce soit pour les profs des écoles ou ceux du secondaire), dans lequel on va vérifier que vous avez bien compris toutes les méthodes pédagogiques que vous avez apprises et que vous êtes capable de proposer des activités variées et pertinentes pour les élèves qui se trouveraient devant vous. En gros, on cherche dès ce concours à savoir si, sur le papier, vous serez un bon petit soldat. Ce concours nécessite du travail de révision, de lecture, de connaissances. On ne s’improvise pas lauréat du CAPES ou du CRPE . On se retrouve confronté à des épreuves théoriques sur table dans de grandes salles des expositions et on joue, à ce moment-là, une partie de son avenir professionnel. Si jamais, grande joie, les écrits sont réussis, au moins suffisamment pour que l’on considère que vous êtes à peu près en accord avec les inepties de l’éducation nationale, vous avez le droit de passer les oraux. Epreuve ou, encore une fois, vous devez montrer votre capacité à accepter un système particulier mais extrêmement cadré. Vous êtes jugé, par des gens que vous ne connaissez pas mais qui vous sont présentés comme références dans le domaine or il se trouve que dès lors que vous connaissez l’identité de certains d’entre eux, vous voyez qu’en terme de références ils n’ont que celles de la cooptation et de la servilité pour nombre d’entre eux.

Considérons que vous avez votre M2, c’est-à-dire 5 années d’étude quasi inutiles, dans un domaine quasi inutile et non utilisable dans un autre parcours professionnel, que vous avez réussi une épreuve écrite particulièrement exigeante et un oral particulièrement stressant, vous êtes détenteur du Capes ou du Crpe. Mais vous n’êtes pas encore prof.

L’obtention du sésame d’enseignant est donc assujettie à la faculté de se fondre dans un moule qui très souvent n’est que totalement artificiel et ne vise qu’à maintenir les enseignants dans un statut de bons petits soldats. Il est d’ailleurs aisé de constater que ceux qui ont des problèmes avec une hiérarchie pédagogique poussiéreuse sont généralement ceux qui sortent du rang, qui ne marchent pas dans les passages piétons ou qui ne font pas les courbettes réglementaires. Dès qu’un enseignant ne fonctionne pas comme le veut la hiérarchie, il prend le risque de se voir critiqué si ce n’est davantage. A contrario, et nous en avons tous connus, des enseignants qui se font bordéliser, qui sont inintéressants, inadaptés mais qui respectent bien toutes les cases sont valorisés. J’en ai connu des bi-admissibles et des agrégés dans les cours desquels les stagiaires et autres contractuels venaient faire la police tellement la gestion de classe était impossible, mais voilà, maitrise totale de la discipline au niveau théorique. Sur papier, c’est parfait, dans la réalité c’est à chier. Lorsque les formateurs, la grande majorité, sont dans le sens du vent, il ne faut pas attendre que les formés aillent à contre-courant ni même que l’anti conformisme soit compris ou valorisé. Si ceux qui doivent nous mener à exploiter nos différences sont ceux qui représentent en toutes choses le système, il ne peut y avoir d’autre issue qu’une uniformisation. Je veux bien que, par certains truchements cognitifs, certains essaient de me démontrer le contraire afin de protéger une paroisse en ruine mais le triste constat de la réalité est bien celui de faire entrer par tous les moyens tout ce qui dépasse, et lorsque ce qui dépasse est un humain alors les dégâts sont profonds. Bien évidemment, les « cas particuliers » ne peuvent être pris comme mètre étalon d’une masse et d’une majorité, c’est une évidence, toutefois, en l’occurrence, cette corporation des cas particuliers est juste niée et on lui demande à elle, cette corporation, de faire des efforts pour entrer dans un moule débile, stérile et abscons. Certains se sacrifient et réussissent à devenir de bons petits soldats à la solde d’une idéologie à laquelle ils ne croient pas, d’autres ne réussissent pas à s’adapter et les portes de l’uniformité se referment sans cesse sur eux.